4/28/2015

RÊVEURS_4

Mise en scène
Pour le troisième essai, c’est la finalisation de mon projet, ici, je commence à imaginer la mise en scène de la pratique, comment les travaux seront présentés devant le public et comment l’exposition sera mise en place.
Souvent on trouve des tableaux en petite taille sont limités à interpréter l’idée du dessinateur, parce qu’ils ne vont pas présentés pour choquer, et la mise en scène de l’exposition va être difficile à réaliser à cause du grand espace vide dans la scène. Mais je trouve que la taille raison de mes travaux est parfaite pour The White Cube, j’aime bien l’espace carré et propre pour centraliser sur les tableaux, et aussi les spectateurs vont se plonger sur la scène afin de comprendre mieux la vision de l’artiste.
Je visualise une scène dans la chambre d’exposition carrée à The White Cube, le seul changement que je vais faire est de peindre tous les quatre murs de la chambre noirs, parce que mes travaux vont réalisés sur le support blanc sans cadre, donc pour les ressortir, il faut un fond noir pour faire un gros contraste, et puis pour présenter le thème « rêveurs », j’aimerai bien accrocher un oreiller blanc en dessous de chaque portrait, sur chaque oreiller, je vais peindre une tache de peinture en différente couleur, chaque tache de peinture va représenter un sentiment qui correspond au sentiment du portrait en dessus. La lumière dans la chambre va être sombre et subtile, on va juste mettre des lampes qui concentrent sur les tableaux et les oreillers, il va créer une sensation de nuit dans l’espace, celle va permettre une réflexion d’une chambre intime comme une chambre chez quelqu’un dans les dessins, et les spectateurs observent leur état pendant le sommeil.




Dans le livre De l’utilité des vertus, Pierre ANDRÉ a dit « Ce qui rend humain le corps est son aptitude à manifester la pensée dans le monde. » Alors comment le spectateur manifeste sa pensée en regardant la série « rêveurs »? Est-ce qu’il vont retrouver des sentiments qui correspondent à leurs propres expériences à l’intérieur de la scène?
Pour Roger TALLON (1929-2011), designer français, le design « n’est ni un art ni un mode d’expression, mais une démarche créative méthodique qui peut être généralisée à tous les problèmes de conception. ». Quoi qu’il en soit, le designer se livre à une réflexion sur l’environnement et ses équipements, de manière à concilier esthétisme et fonctionnalité.
L’espace de l’exposition doit être un cabinet de curiosité, il va redéfinir également le statut de l’objet de la collection, il crée un ambiance qui lie aux objets exposés devant le public, ainsi que les tableaux et les oreillers correspondants, et il permet de repenser l’organisation et la classification de l’objet d’art, considéré comme le croisement né d’une rencontre entre savoir-faire artisanaux et technologiques, il établit une transition entre les diverses disciplines artistiques.











Conclusion

J’ai choisi l’accrochage simple pour cette exposition, parce que je ne veux pas changer l’environnement entièrement dans The White Cube, l’espace carré est déjà un endroit parfait pour créer une vision à partir de zéro, et l’arrangement de mon idée va bien présenter une mise en scène mystère et imaginaire, j’espère que les spectateurs vont trouver l’essence des tableaux par l’expérience unique.

RÊVEURS_3


II. Pour le deuxième essai, j’ai choisi mes amis comme des mannequins. Je leur ai demandé de dormir dans les positions les plus confortables et véritables pour eux et puis j’ai pris des photos quand ils ont dormi. Les résultats ont été très amusants, parce qu’il y avait personne qui savait comment ils sont pendant le sommeil. Les gens peuvent dire qu’ils sont légèrement « différents » ou même « moches » à cause de la déformation du visage qu’ils sont éveillés.
test de personnage

test de personnage

test de personnage


Je commence à faire des recherches travers les travaux de photographes qui spécialisent des portraits, surtout les photographes de la mode : Helmut Newton, Richard Avedon, Juergen Teller, Mario Testino. Parce que je voudrais faire mes portraits de vraies photos, et je viens de trouver des travaux de quelques artistes qui sont vraiment intéressants. L’artiste au crayon britannique Kelvin OKAFOR est très intéressé par le détail et la précision au dessin. Il a pris le temps de photographier plus de 50 mesures qu'il a appelé son dernier portrait intitulé « Mana ». Kelvin a étudié à City & Guilds et diplômé de l'Université Middlesex avec un BA (Hon) s en beaux-arts. Travailler dans le genre de photoréalisme, Kelvin aspire à capturer ses sujets aussi vivement comme il les voit et avec autant d'émotion que son cœur ressent envers eux. J’ai regardé pleins d’œuvres sur son blog http://kelvinokaforart.blogspot.co.uk, et j’ai trouvé énormément d’inspiration, dans ses œuvres, on voit pas seulement le ressemblance des personnages, mais aussi les sentiments subtiles dans les gestes, les regards et les détails sur les corps des modèles, même que je maîtrise pas la technique photo-réaliste, je voudrais bien emprunter ses retouches des expressions sur mes personnages. Le mannequin coréen Park Sungjin a posé pour une série du photographe Lee Sungjin pour le magazine Esquire Korea en août 2013, et dans cette série de photographies, je viens de capturer les attitudes mignon et vicieux en même temps, Park a un visage typique asiatique, les yeux bridés, le petit nez, les lèvres toutes fines et aussi les cheveux courts de genre noirs foncés et lisses. Étant un mannequin, Park est aussi très maigre, ça le donne un visage creusé avec les lignes super claires, et il devient un avantage de lui dessiner, parce que normalement le visage des asiatiques est plutôt rond, et les traits faciaux sont pas aussi claires que les européens, celui qui est effectivement difficile d’émerger le caractère d’un personnage asiatique. Par contre, j’ai choisi surtout mes amis Chinois comme mes mannequins, parce que je croyais la possibilité de montrer leurs propres personnalités selon les expressions personnelles. Heureusement, par photographier leurs visages en mode inconscient, j’ai réussi de créer des tableaux assez personnels et impressionnant en zoomer les détails de leurs visages, de sorte que le thème « rêveurs » a été présenté dans les dessins. 
"Mana", Kelvin OKAFOR

"Mana", Kelvin OKAFOR

4/06/2015

RÊVEURS_2


I. Pour le premier essai, mon idée initiale est de faire plusieurs croquis d’un même personnage qui s’allonge sur le lit en capturant ses mouvements légers. Alors, j’ai choisi de dessiner un homme asiatique qui fume au lit avec les 3 mouvements différents sur un papier en format raisin, et j’ai nommé le tableau « La fumée », parce que la fumée de la cigarette a jouée un rôle décisif dans le tableau, elle définit les expressions autant que les sentiments du personnage, et elle a aidé pour constituer la phénomène dans cette œuvre.
Pour ce tableau, j’ai choisi l’artiste, le dessinateur japonais du manga de yaoï KASAI Ayumi comme la référence. J’essaie de créer un homme asiatique qui est souple et fragile au corps, mais qui a aussi un regard assuré et ferme aux yeux. Les mots clés importants pour mon travail sont : le quotidien et la relaxation, donc je voudrais bien capter les expressions du personnage qui se lève du matin et allume sa première cigarette de la journée au lit. 


Afin de recréer cette atmosphère, j’ai lu le romain « Solitude » (Hitori Biyori) de AOYMA Nanae, elle décrit précisément les scènes où les personnages font les choses quotidiennes avec le style de miniaturisme, chaque mouvement de personnages sont captés avec le stylo comme un appareil photo dans le romain, un commentaire de lecteurs a dit «On peut sentir la respiration des personnages en lisant le romain. » Grâce à ce romain, je m’approche de la vie quotidienne des japonais, et viens d’apprécier l’esprit de délicatesse de leur style de vie, et je les applique à mon tableau. 
 
le roman "Solitude", AOYMA Nanae
Dans mon dessin, il existe 3 images de ce personnage : (De gauche à droite) 

- La première, il vient de se réveiller, les yeux moitié ouverts, un regard fatigué, agité, comme il est réveillé par quelqu’un à regret. Je suis inspiré par une série de peintures de Kelsey HENDERSON, spécialement celle qui est titrée « Marcel », c’est un mannequin qui s’allonge sur le lit avec un regard éloigné, torse nu.

"Marcel", Kelsey HENDERSON


Le peintre new-yorkais Kelsey Henderson a consacré ses dernières œuvres sur le thème de « Platonic crush ». C'est l'idée d'être immédiatement attiré par quelqu'un, sans un accent mis sur l'attraction sexuelle. Ils reflètent rencontres avec des personnes que vous souhaitez regarder pour une période de temps plus longue, plutôt que de simplement frôlant eux dans la rue.
C'est pourquoi Kelsey choisi gens qu'elle a été attiré par cette façon, ils ne peuvent pas être «beau» à tout le monde, mais certainement attrayante à travers leur unicité. Ils sont des beautés premières et réels, qui captivent l'attention du spectateur.
Les peintures de Kelsey se spécialisent dans plus grand que la taille de la vie. Ses techniques sont assez traditionnelles, elle travaille avec des huiles sur toiles de pétrole amorcé. Ses peintures de réalisme photographiques peuvent aussi être liées à la photographie de mode à travers la robe de l'objet, la position et le contact visuel. Cependant, contrairement à la photographie de mode, les images de Kelsey ne sont pas faites pour vendre un produit spécifique, et leurs colorations tonales sont aussi des mondes à part.
 

- La deuxième, l’homme se lève et s’assit au lit en allumant une cigarette avec un briquet à la main, il a l’air encore fatigué mais détendu en même temps. J’essaie de faire un dessin interprété par le style de KASAI Ayumi, dans sa série de peintures « Le prostitué », on constate un homme qui a des gestes du corps délicates et élégantes, mais son regard toujours montre le désespoir et le regret. Donc j’ai dessiné l’homme avec le torse nu qui a un visage exquis et les lignes lisses du corps mais un regard fatiguant qui fixe attentivement sur le briquet à sa main.

- La troisième, il appuie contre le mur et il paraît de prendre garde de « la caméra », il tient la cigarette à la main avec un regard décontracté et flirteur vers les spectateurs. Pour cette position du personnage, je pense à faire une expression des yeux avec une multidéfinition, y compris le flirt avec le public, le sommeil et la relaxation du matin et puis un sentiment subtil pour un amant. Je immédiatement pense au romain « Call me by your name » (Plus tard ou jamais) d’André Aciman.

C’est l’histoire d’une passion, durant un été, entre un lycéen italien brillant, Élio, et un tout jeune professeur américain de philosophie, Olivier, qui vient réviser la traduction d’un ouvrage qu’il prépare. Dans le romain, l’auteur a souvent écrit les regards des personnages, c’est une façon qu’il décrie les sentiments cachés entre les deux amants. Par exemple : «Je n’avais pas d'espoir. Et peut-être que je regardais en arrière parce qu'il n'y avait pas une chose à perdre maintenant. Je ai regardé en arrière avec l'Omniscient, je ose-vous-à-m’embrasser regarde de quelqu'un qui la fois des défis et se enfuit avec un seul et même geste. (I hadn't a hope left. And maybe I stared back because there wasn't a thing to lose now. I stared back with the all-knowing, I-dare-you-to-kiss-me gaze of someone who both challenges and flees with one and the same gesture. )»

Je souhaite d’obtenir le résultat d’une conversation muette entre les spectateurs et le personnage dans mon tableau par ses expressions des yeux et du corps comme une certaine description dans le romain d’André Aciman, le personnage soit soulagé sur le corps, mais alarmé et attirant sur le regard.

RÊVEURS_1

Pour mon grand projet de cette année, j'ai choisi le sujet "Rêveurs", c'est une recherche du corps d'humain dans le mode inconscient avec la technique plastique, je voudrais savoir si on peut constater les émotions véritable en dormant et capturer avec la peinture.

Introduction
 
Le corps et ses expressions ont toujours été un terrain de jeu immense pour tous artistes de toutes époques. C’est pourquoi, j’ai choisi de corser ma pratique sur le corps et ses émotions en passant par les mots, ce moyen d’expression orale et écrit deviendra alors traits, formes et couleurs.
En même temps, je voudrai découvrir le monde de l’exposition pour ma pratique personnelle, parce que c’est une forme de théâtre qui apporte l’art à une performance, et qui simplifie et ainsi améliore la compréhension de l’art par une forme visuelle pour les spectateurs.
L’idée de capturer les expressions du visage pendant le sommeil est une nouvelle expérimentation pour ma pratique, je veux présenter non seulement des mouvements, mais aussi des sentiments que l’on sent quand on s’endorme. Je veux m’interroger par les tableaux : Est-ce que l’on a les mêmes émotions en dormant ? Est-ce que l’on s’exprime les plus véritables sentiments en rêvant ? Quelle est la différence entre des expressions inconscientes (dormantes) et conscientes (éveillées) ? Et puis, est-ce que je pourrais figurer les émotions subtiles pendant le sommeil des personnages ? Et c’est possible de capturer des expressions des personnages précisément dans leurs photos ? 

Inspiration

Étant inspiré par le film Sleep d’Andy Warhol en 1963, je voudrai réaliser une série de portraits des gens qui sont en sommeil, c’est comme Warhol qui a dit « ... si les gens ont commencé à prendre des amphétamines parce qu'il y avait tellement de choses à faire qui ils avaient besoin d'avoir plus de temps éveillé pour les faire en sorte que tout le monde ... En voyant tout le temps m'a fait penser que le sommeil devenait assez obsolète, alors je ai décidé je d faire mieux rapidement un film d'une personne endormie.(if people started taking amphetamine because there were so many things to do that they needed to have more awake time to do them in... Seeing everybody so up all the time made me think that sleep was becoming pretty obsolete, so I decided I'd better quickly do a movie of a person sleeping.) » Originalement, Warhol voulait consister un film de 8h (soit la durée d’une nuit de sommeil normale) en montage de segments représentant le poète John Giorno dormant nu, mais éventuellement, le montage dure cinq heures et 21 minutes (321 minutes) lorsque projeté à 16 images par seconde et 4h 45 projeté à 18 images par seconde.
On peut observer tous les mouvements durant le sommeil de John Giorno sans couette, comme il était tout nu, on peut aussi constater des gestes subtile du corps masculin (même à cause de la limite de la qualité du montage à l’époque), chaque fois il change la position ou simplement bouge ses doigts, ses bras, ses cinq sens sur le visage, on voit des changement dans un mode minuscule, aussi quand il n’y a aucun montage du son (dans le documentaire que j’ai trouvé), il nous donne une concentration extrême sur le mouvement dans le film, c’est une très bonne expérience d’observer des expressions du corps humain. 




Souvent je me suis considère comme un observateur ou un spectateur dans la vie, l’habitude d’observer et trouver des visions personnelles dans les objets quotidiens me donne une passion de capturer des sentiments inhabituels dans le dessin. C’est pour ça, pourtant que je sais qu’il y’avait déjà des artistes qui ont réalisé leurs œuvres pour ce thème avec différentes méthodes, là pour la première fois, je veux m’exprimer dans les peintures autour de ce thème dans cette exposition.


COLLECTION ÉTRANGE


D’après ce que je crois, tout le monde est un collecteur, chacun a son intérêt pour certaine chose, même les gens qui partagent une même passion, je suis sûr qu’ils ont des collections différentes, pour moi, c’est la joie d’être un collecteur, tu découvre un monde privé et échange tes idées avec les gens qui ont la même passion comme toi.
Quand il arrive à une certaine quantité, la collection devient « étrange » et « bizarre » dans les yeux des autres, spécialement quand tu peux donner des théories qui lient à ta collection, il a besoin du temps, du patience et de la grande passion pour un hobby qui dure.
Alors, j’ai une habitude de collecter des photos sur des appareils numériques, l’ordinateur, le portable, etc. Mais pas n’important quelle photo, il y a quelques genres de photos que je conserve tout le temps, des fumeurs, des lèvres (des bouches) et des mains.
Ici je voudrais montrer ma collection des lèvres (des bouches). Dans les cinq sens, la bouche est le seul qui peut donner des mouvements subtiles sans émotions, pas comme les yeux, ils doivent avoir le regard pour donner une certaine émotion, la bouche bouge éternellement, et chaque mouvement est probablement différent, donc je trouve toujours le plaisir quand je vois une photo ou une peinture de la bouche.









Inspiration

Lightness


Quand je vois le mot « Légèreté », je vais penser à une attitude de vivre, une personnalité, une façon de confronter la vie. Il avait un moment, j’aimais lire le roman « Solitude » (Hitori Biyori) de AOYMA Nanae, elle décrit précisément les scènes où les personnages font les choses quotidiennes avec le style de miniaturisme, chaque mouvement de personnages sont captés avec le stylo comme un appareil photo dans le romain, un commentaire de lecteurs a dit «On peut sentir la respiration des personnages en lisant le romain. » Grâce à ce romain, je m’approche de la vie quotidienne des japonais, et viens d’apprécier l’esprit de délicatesse de leur style de vie, et je les applique à mes oeuvres.
Disons que le style du dessin est un style de vie, pour moi, j’essaie de combiner la légèreté et l’affolement dans mes dessins, et ajouter un coup de diablerie dedans. Par exemple, pour la série des portraits dans le musée de la cour d’or à Metz, j’ai fait des dessins pour les accrocher à côté des tableaux existants, ils représentent les spectateurs qui regardent les tableaux et qui veulent approcher pour faire des choses osées (par exemple, embrasser le personnage dans un tableau). Pour tous les personnages dans ma série, ils font des grimaces, et ça c’est mon idée de légèreté, ce qui fait des choses osées dans les endroits sérieux mais respectent quand même.






FICTION AND MEMORY


Au début de ce projet, je voulais réaliser une œuvre collaborative avec deux autres élèves chinois, parce que pour notre génération en Chine, on a eu une mémoire collective qui ne va, peut être, jamais arriver encore une fois en Chine. Déjà sous la loi du gouvernement, nous sommes obligatoirement devenus les enfants uniques. À comparer à nos parents, qui ont souvent 3 ou plus des frères et sœurs, nous avons une vie complètement différente qu’eux, et puis, nous sommes nés à l’époque du commencement du développement de la Chine, nous sommes la première génération qui ont vu le conflit des multiples cultures en Chine.
Donc, nous avons décidés de regarder des photos d ‘enfance de nous trois et chercher l’inspiration dedans.
Pour moi, je suis intéressé par la culture « factice » et typique qui paraît sur nos apparences (habillement notamment) de notre enfance et essayer de faire des peintures à partir de ses mémoires d'enfance (personnelles ou collectives) ou une expérience de déguisement afin de rafraîchir la mémoire selon les habillements dans les photos.