I. Pour le premier essai, mon idée initiale est de faire plusieurs croquis d’un
même personnage qui s’allonge sur le lit en capturant ses mouvements légers.
Alors, j’ai choisi de dessiner un homme asiatique qui fume au lit avec les 3
mouvements différents sur un papier en format raisin, et j’ai nommé le tableau
« La fumée », parce que la fumée de la cigarette a jouée un rôle décisif dans le
tableau, elle définit les expressions autant que les sentiments du personnage, et
elle a aidé pour constituer la phénomène dans cette œuvre.
Pour ce tableau, j’ai choisi l’artiste, le dessinateur japonais du manga de yaoï
KASAI Ayumi comme la référence. J’essaie de créer un homme asiatique qui est
souple et fragile au corps, mais qui a aussi un regard assuré et ferme aux yeux.
Les mots clés importants pour mon travail sont : le quotidien et la relaxation,
donc je voudrais bien capter les expressions du personnage qui se lève du matin
et allume sa première cigarette de la journée au lit.
Afin de recréer cette
atmosphère, j’ai lu le romain « Solitude » (Hitori Biyori) de AOYMA Nanae, elle
décrit précisément les scènes où les personnages font les choses quotidiennes
avec le style de miniaturisme, chaque mouvement de personnages sont captés
avec le stylo comme un appareil photo dans le romain, un commentaire de
lecteurs a dit «On peut sentir la respiration des personnages en lisant le
romain. » Grâce à ce romain, je m’approche de la vie quotidienne des japonais, et
viens d’apprécier l’esprit de délicatesse de leur style de vie, et je les applique à
mon tableau.
Dans mon dessin, il existe 3 images de ce personnage : (De gauche à droite)
- La première, il vient de se réveiller, les yeux moitié ouverts, un regard fatigué,
agité, comme il est réveillé par quelqu’un à regret. Je suis inspiré par une série de peintures de Kelsey HENDERSON, spécialement celle qui est titrée « Marcel »,
c’est un mannequin qui s’allonge sur le lit avec un regard éloigné, torse nu.
Le peintre new-yorkais Kelsey Henderson a consacré ses dernières œuvres sur le thème de « Platonic crush ». C'est l'idée d'être immédiatement attiré par quelqu'un, sans un accent mis sur l'attraction sexuelle. Ils reflètent rencontres avec des personnes que vous souhaitez regarder pour une période de temps plus longue, plutôt que de simplement frôlant eux dans la rue.
C'est pourquoi Kelsey choisi gens qu'elle a été attiré par cette façon, ils ne
peuvent pas être «beau» à tout le monde, mais certainement attrayante à travers
leur unicité. Ils sont des beautés premières et réels, qui captivent l'attention du
spectateur.
Les peintures de Kelsey se spécialisent dans plus grand que la taille de la vie. Ses
techniques sont assez traditionnelles, elle travaille avec des huiles sur toiles de
pétrole amorcé. Ses peintures de réalisme photographiques peuvent aussi être
liées à la photographie de mode à travers la robe de l'objet, la position et le
contact visuel. Cependant, contrairement à la photographie de mode, les images
de Kelsey ne sont pas faites pour vendre un produit spécifique, et leurs
colorations tonales sont aussi des mondes à part.
- La deuxième, l’homme se lève et s’assit au lit en allumant une cigarette avec un
briquet à la main, il a l’air encore fatigué mais détendu en même temps. J’essaie
de faire un dessin interprété par le style de KASAI Ayumi, dans sa série de
peintures « Le prostitué », on constate un homme qui a des gestes du corps
délicates et élégantes, mais son regard toujours montre le désespoir et le regret.
Donc j’ai dessiné l’homme avec le torse nu qui a un visage exquis et les lignes
lisses du corps mais un regard fatiguant qui fixe attentivement sur le briquet à sa
main.
- La troisième, il appuie contre le mur et il paraît de prendre garde de « la
caméra », il tient la cigarette à la main avec un regard décontracté et flirteur vers les spectateurs. Pour cette position du personnage, je pense à faire une
expression des yeux avec une multidéfinition, y compris le flirt avec le public, le
sommeil et la relaxation du matin et puis un sentiment subtil pour un amant. Je
immédiatement pense au romain « Call me by your name » (Plus tard ou jamais)
d’André Aciman.
C’est l’histoire d’une passion, durant un été, entre un lycéen italien brillant, Élio,
et un tout jeune professeur américain de philosophie, Olivier, qui vient réviser la
traduction d’un ouvrage qu’il prépare. Dans le romain, l’auteur a souvent écrit les
regards des personnages, c’est une façon qu’il décrie les sentiments cachés entre
les deux amants. Par exemple : «Je n’avais pas d'espoir. Et peut-être que je
regardais en arrière parce qu'il n'y avait pas une chose à perdre maintenant. Je ai
regardé en arrière avec l'Omniscient, je ose-vous-à-m’embrasser regarde de
quelqu'un qui la fois des défis et se enfuit avec un seul et même geste. (I hadn't a
hope left. And maybe I stared back because there wasn't a thing to lose now. I
stared back with the all-knowing, I-dare-you-to-kiss-me gaze of someone who
both challenges and flees with one and the same gesture. )»
Je souhaite d’obtenir le résultat d’une conversation muette entre les spectateurs
et le personnage dans mon tableau par ses expressions des yeux et du corps
comme une certaine description dans le romain d’André Aciman, le personnage
soit soulagé sur le corps, mais alarmé et attirant sur le regard.
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